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Les Traîtres à la Nation.

Publié le par Jcpress

IMG 2039 - Copie"Si j'avais eu des convictions politiques incarnées par une idéologie formelle, déterminée par des convictions politiques auxquelles mon identité citoyenne eût été intelligemment conditionnée, laquelle fût fondée sur l'outil intellectuel dont les capacités restitueraient (soyons prudent ; utilisons le conditionnel) aux peuples la démocratie établie par Aristote, j'aurais, sans hésiter, afin de préserver l'intégrité de ma pensée, voter blanc ! Je me serais ainsi dégagé de toutes responsabilités civiques vis-à-vis de la citoyenneté à laquelle je devrais faire preuve, eu égard à mes droits et devoirs, inaliénables soient-ils, pour prétendre à une liberté individuelle reconnue par et dans la collectivité ! Néanmoins, ayant suffisamment de jugement pour émettre une critique à l'encontre de ma société, de mes concitoyens et de son système, et ayant acquis moult expériences avec les différentes classes sociales que j'ai eu la chance de côtoyer, je me dois d'insuffler un tantinet d'honnêteté envers moi-même et non à l'égard de mes concitoyens qui n'ayant point le sens de la collectivité, de l'équité et du social, ont pu faire la preuve maintes fois de leur trahison, au cours de l'histoire de ce pays !!! Si j'avais été de Droite, j'aurais voté pour François Fillon, sans hésiter ; voyant en cet homme l'héritage de la loyauté disparue de ce parti, au demeurant lui conférant les valeurs de la France Républicaine de 1830 ; dans le cas où ma propension politique ce fût portée vers la Gauche, j'aurais sans hésiter, également, réélu Hollande, malgré sa maladresse ; le louant pour son honnêteté et sa condescendance au-devant de la misère sociale ! Quant aux autres prétendants, évidemment légitimés par la lourde masse populaire qui leur reconnaît des qualités en ce domaine, ils engagent des valeurs qui n'illustrent point l'idée que je me fais de ce pays qui est le mien, depuis énième génération ; et dont ma famille contribua par son engagement dans les guerres et les conflits, les combats sociaux (en 1936, ma grand mère défilait dans les rues de Toulouse, en faveur du Front populaire), voire la Révolution française (en 1943, mon père qui quitta Toulouse, s'engagea dans la résistance en Haute-Savoie, en faisant parti de l'Armée Secrète puis des FFI et du corps franc ; il était âgé de 20 ans (je possède les documents qui en attestent, évidemment) ! Tous les français qui se reconnaissent dans leurs idées, que ce soient celles de François Copé, Marine Le Pen ou NKM, s'égarent évidemment dans leur foi aveugle de sauveté patriotique et de culte national ; persuadés que la solution se trouve chez ces personnes-ci qui argumentent leur discours autour de points fondés sur l'économie interne à la politique sociale de l'intérieur du pays. Le problème ne repose pas dans une reconversion politique où un programme de rigueur générale qui viendrait à bout du système social considéré comme responsable des déficits économiques mais néanmoins indispensable à la survie des futurs pauvres en perspective ; la mondialisation étant à l'origine de cet ouvrage dévastateur, il appert une sévère restriction des acquis sociaux en vigueur à l'aube de la fédéralisation définitive des états européens inscrite dans les intentions déterminées de l'appareil politique ! Il faudra alors, dans l'hypothèse où les tenants des grands capitaux parviennent à accomplir leur fatidique dessein (ce dont je doute), songer à chambouler la société de manière radicale, de sorte que cette fois-ci, plus jamais comme avant elle ne soit ! quand bien même faudrait-il ressortir la guillotine pour un usage salutaire à la nation !" Jean Canal ; Réflexion sur l'électorat français.

 P.-S. : Puisque vous faites montre d'une assiduité suffisamment régulière pour m'inciter à rédiger, derechef, sur des sujets que l'on n'aimerait point voir traiter, je me dois donc afin de respecter mon cher lecteur, aussi traître soit-il, de lui rappeler que c'est lui qui détient le pouvoir ! et que sa responsabilité est entière !


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