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Les nouveaux bagnes de tolérance

Publié le par Jcpresselibre

 

De Jean Canal, Rédacteur à presselibre.fr

Les nouveaux bagnes de tolérance. Comment résorber un problème de fond des sociétés modernes en proie à leurs systèmes dont elles perdent de plus en plus la maîtrise ? La délinquance ayant atteint un seuil de tolérance inacceptable, selon des statistiques élaborées à partir de chiffres répertoriés de manière à corroborer politiquement les faits divers, les états craignent de plus en plus pour leurs hégémoniques pouvoirs défendant les lois d'un libéralisme liberticide des valeurs humaines ; la conjoncture actuelle leur démontre les effets pervers du tout économique ! Là où on a oublié l'existence de l'identité et sa reconnaissance au cœur des sociétés, surgit une forme barbare d'expression qui traduit le comportementalisme que la répression tentent maladroitement de réprimer. Comme au temps des bagnards, mis au banc de la société, lorsque celle-ci voulait s'en débarrasser en les envoyant à Cayenne, pour ne plus les voir, nous assistons à une nouvelle forme d'exclusion dont les prémices laissent augurer d'un conflit social interne entre classes défavorisées ! Le coût de revient de la gestion judiciaire d'un pays comme la France, dépasse toutes les prévisions que les successifs Gardes des Sceaux eussent évaluées en ayant voulu mettre en place des réformes hostiles qui à la magistrature et, a fortiori, qui aux citoyens français s'acquittant d'impôts pour financer ces lourds aménagements modifiant les fondements de l'éthique républicaine ! Insécurité et rigueur. Deux bonnes raisons de ne pas reconduire une politique de l'austérité. Le bilan de la répression, en France, se solde par une incapacité à résorber une délinquance juvénile que le gouvernement ne parvient pas à maitriser ! Les causes multiples qui déterminent un état des lieux désastreux des villes en proie à leur système d'exclusion général, révèle l'échec social prévisible dans une atmosphère de rigueur ! Les candidats au RSA et aux ASSEDIC, qui accroissent le tau de pauvreté, dépassent les prévisions économiques que tout éminent politique eût établi, en conformité d'une évolution aléatoire des activités professionnelles. Nombreux sont les diplômés qui sont en quête d'un premier emploi digne des études entreprises ; encore plus importantes seront les générations qui n'auront pas de retraite, faute d'avoir pu cotiser, ne fût-ce que jusqu'à la fin de leur vie active ! Photo : Musée des Abattoirs, Toulouse, 24 septembre 2010 ; minuit et quelques. Photo Jean Canal.

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