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L'ABNEGATION DE LA VERITE

Publié le par Jcpress

L'ABNEGATION DE LA VERITE

Sous les aspects de la réalité, la société exprime donc sa volonté de continuer à s'identifier à des stéréotypes ultra contemporains à valeur identitaire individuelle ! On ne peut que faire le constat alarmant certes, en conformité aux conjonctures de certaines situations pérennes, que perdurent des attitudes attentatoires à l'avenir sociétal lui-même. « Le profane » en est la représentation idoine de cette entité incarnant la collectivité dans son ensemble ; tenant cependant à l'écart un nombre défini de personnes percevant les différences qui existent entre les deux courants d'individus au sein de la société. Il faut, effectivement, revenir à des thèses essentiellement humanistes (lire Érasme, Étienne Dolé et Guillaume Budé) pour s'appuyer sur une analyse dite circonspecte afin d'extraire de cette observation une vérité objective ! Sans égard pour l'antiquité à laquelle se réfèrent intrinsèquement les auteurs précités, il faut procéder à une comparaison toute contemporaine, en s'éloignant intellectuellement des référents utilisés. Pour le profane, la vision est limitée à des perspectives interrompues dans leurs étendues par une cécité évidente qui rend l'individu en question incapable de dépasser l'éventuelle réflexion qu'il tirerait de ses déductions. Par un phénomène dirigé vers un objectif imperceptible que la raison même ne peut identifier sans outil historique lié à celui des idées, il est peut probable de tirer une leçon constructive de l'éventuelle analyse qui découlerait (et découle) de l'observation générale. Combien il est évident cependant de constater que la majorité institutionnelle, celle qui possède le pouvoir de décision sur les autres et soi-même en l'occurrence, est acculée à sa propre incapacité de répondre favorablement aux nécessités élémentaires de la vie en communauté ; puisque les intérêts se trouvent ailleurs, là où personne en a réellement besoin ; mais où tout le monde pressant la nécessité de posséder des biens qui n'en sont pas ! Jusque-là rien de démonstratif qui se voudrait ostentatoire dans toute cette réalité cultivant un appauvrissement culturel des esprits. Le savoir aujourd'hui, se résume au mimétisme sociétal de classes ayant évolué vers des valeurs matérielles improductives jusque dans l'esprit ! Et pourtant tous les moyens technologiques sont mis à la disposition de l'individu pour que ce dernier émancipe son cerveau des schèmes constitutifs du savoir ayant été sensé acquis ! L'enseignement en est un des vecteurs fondamental qui permet d'accéder à cette connaissance indispensable à la compréhension du monde et de son inextricable fonctionnement. Quand bien même seraient jetées des perspectives au-delà de cette vision, elles seraient confrontées à l'improbabilité que suscite la connaissance actuelle, elle-même limitée par la complexité de la raison. Il faudrait pouvoir transcender une certaine conception de la réalité exploiter au sens profane du terme pour retenir loin derrière dans le temps historique de l'évolution intellectuelle des nations, la masse qui elle-même est constituée d'éléments issus de toutes ces classes sociales, élites confondues ! C'est ce qui est le plus étonnant en fait, à ce jour : à savoir que le profane n'appartient plus à une souche populaire dont il fut et demeure l'incarnation universelle au fond des cultures ancestrales, quelles que soient les castes sociales qui le représentent encore. La dotation intellectuelle de l'esprit qui prévaut dans les démarches décisionnelles d'une société, incluant tous les acteurs qui gravitent autour de cette pensée, est tronquée des éléments constitutifs révélant une vérité intrinsèque à elle-même. D'où une abnégation totale de ce qui se rapproche de la connaissance inaccessible pour ceux qui la cultivent sans discernement intellectuel. Ne rien faire ne revient point à cautionner le système en place et qui se suffit par lui-même, mais à le précipiter dans l'abime béante de l'échec auquel il est destiné !

Mea Culpa !

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