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L'économie de marché en phase terminale.

Publié le par Jcpress

L'économie de marché en phase terminale.

La mondialisation comme prétexte marchand pour légaliser le libéralisme sous forme de dictature de l'économie, aura bientôt raison d'un consumérisme au sein même de sociétés industrialisées. Etats-Unis, Russie, Europe et Chine y compris sont en sursis ! Le temps qu'il leur reste encore à conditionner le monde, le maintenir sous le faix des dettes concernant leur capacité de production est court, en comparaison des perspectives qui se veulent garantes de la pérennité économique actuelle de leur système. Poudre aux yeux ou signe réel d'ignorance de la part des économistes atteints de cécité hier encore par les envolées conjoncturelles des marchés qui démultipliaient la spéculation pour les bienfaits des populations consuméristes. Incapables de raisonner les facteurs de la consommation qui leur échappent, ils ont fini par ne plus pouvoir en contrôler les tenants et les aboutissants, livrant les lois des marchés au phénomène causal. Fonctionnant au moyen d'un mécanisme d'emprunts échelonnés sur le court terme pour ne pas avoir à rembourser de trop importants intérêts, les états susnommés sont rattrapés par les dettes internes à leur système d'exploitation social. Tout se focalise sur le développement sociétal qui permet une inter connexion entre civilisations impliquées dans cette opération de marché ; l'Europe est un exemple flagrant au regard de ce déséquilibre évident, en indexant des pays comme la Grèce, en le menaçant de s'acquitter dans de brefs délais de ses redevances financières. Malgré, en effet, les flux de statistiques issues des organigrammes bancaires, les apparences sont trompeuses, lorsque l'on analyse méthodiquement les paramètres qui organisent les échanges marchands entre pays. Les banques devenues frileuses ralentissent paradoxalement l'économie. Dire qu'il y a pléthore dans cette forme de productivité, est déjà reconnaître une trope dont nous usons innocemment irrégulièrement dans notre vocabulaire parlé : le pléonasme !

Desanti, philosophe économiste, à travers un travail d'approche circonspecte de la conjoncture et de toutes celles qui amenèrent les états à cet état, remarqua que une économie fondée sur un argent volatile au demeurant virtuel, comme c'est précisément le cas, ne pouvait répondre urgemment aux nécessités du moment qui se traduisent aujourd'hui par un appauvrissement croissant de la population mondiale. Une répartition des richesses équitablement sortirait définitivement le monde de son marasme actuel, à condition que soit contrôlé la manipulation de l'argent. Les très riches et les riches, si tant est que l'on doive les dénommer ainsi, n'auraient point à souffrir de la disette, étant donné que les profits engrangés par leur spéculation couvriraient largement les versements alloués à l'urgence. Nous sommes évidemment dans un schémas imaginaire relevant de l'utopie transgressée pour traduire une situation de précarité généralisée. Dans un rationalisme plus proche de la réalité actuelle, il serait préférable de repenser les formes sociétales de rapports entre humains et de reconsidérer une certaine situation politique au sein des états. Le problème majeur serait la transmutation de l'humain vers un produit de consommation qui a anéanti toutes les relations sensibles qui s'étaient tissées au fil du temps entre générations civilisatrices. Croirait-on le contraire avec cette Europe qui se veut réunificatrice de populations différentes sur le point de vue de la culture, de la langue et des traditions et dont le seul point commun serait la religion ! L'erreur est bien sûr d'avoir misé sur le profit que les marchés généreraient non pas au niveau des populations, comme on a pu le constater, mais au cœur singulier des tenants des grands capitaux dont l'intérêt demeure individuel.

Confrontés aux hécatombes sociales provoquées par la crise économique, les sociétés décimées par ce fléau organisé ont dû procéder rapidement à restructurer ses bases institutionnelles dans le cadre des administrations qui régissent les pôles d'organisation sociale. Et quand bien même ont elle répondu dans l'approximative à une forte demande de précarité, le coût de revient de cette opération pèse énormément dans les budgets de l'état qui est acculé à l'incapacité de résorber un problème majeur des sociétés ultra modernisées. De surcroît la démographie galopante engendre des comportements xénophobes chez des groupuscules nationalistes qui aggravent les relations entre citoyens. Pour lors aucune perspective ne peut répondre aux questions que les populations se posent pour sortir de l'impasse internationale.

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