La crise de la crise
Surpassons les préjugés, transcendons la raison commune des peuples policés au possible de leur acquiescement social. Inouï le flux de propos qui circulent sur les réseaux sociaux, là où les journalistes puisent leurs ressources d'information dont ils exploitent ce qu'ils revendent sur les officiels médias ! C'est simple, tous les "acteurs" du système productif de la matière économique, issus de la gente populiste, prirent la parole avec mansuétude à dessein de faire part de leur sentiment envers des personnes qui se trouvent dans une situation de précarité sanitaire due au coronavirus ! Acteurs, Politiques dissidents, Artistes en tout genre confrontés au manque à gagner en cette période néfaste pour la culture, etc. et caetera ! Le pire, est que l'on fait croire que la culture repose sur une démarche onéreuse pour y accéder. Pratiquant assidûment le livre depuis à peine 35 ans, je le considère toujours comme le référent le plus accessible pour aborder la culture classique. De surcroît, ces décriées plates formes installées sur le net invitent la curiosité à étancher sa soif de savoir et de connaissance pour ceux qui possèdent encore un esprit libéré des servitudes sociétales que le Politique tend d'inculquer (d'asséner) aux individus susceptibles de les recevoir. Savoir livresque certes, mais combien référentiel à ce que l'on eût tendance à oublier ou perdre dans les trappes de la mémoire. La lecture renvoie à la lecture et l'on passe ainsi d'un auteur à un autre jusques à en découvrir d'autres dont on ne soupçonnait point l'existence et dont on se nourrit avidement afin d'essayer de rassasier un appétit vorace en ce domaine. Malheureux sont ceux qu ne lisent jamais, comme il en est souvent dans les familles, l'entourage et ceux à qui l'on attribue l'amitié. Le XIX° siècle se chercha une nouvelle forme de pouvoir institutionnel, tantôt par des révolutions qui remirent des rois en place et restaurèrent des Républiques ; et cela sans trop se soucier de l'esclavage moderne de cette abdication des valeurs nationales d'une patrie en berne ! Les intellectuels, les écrivains et artistes se sont évertués de transmettre la liberté à travers leurs œuvres, sans grand succès apparent, puisque nous perdons non seulement les libertés fragilement acquisent, mais nous contribuons sans doute par mesquinerie populiste à fabriquer notre asservissement à un nouveau système essentiellement axé sur de la politique financière ! N'allez point voir en ces propos des thèses piochées chez les Révolutionnaires du XIX° siècle évoqué en amont de cet article, quand bien même fut-il celui de la pensée nouvelle, mais contentez-vous d'observer votre société en réfléchissant sur le présent dont l'avenir est inscrit en toutes lettres comme sur un frontispice élevé au nom de la démocratie ! "La Liberté est un mot vide de sens." écrivit Diderot. Je ne vous aime pas ! Vous êtes le Peuple ! La plus ignoble représentation de l'humanité ! Jean Canal. 24 mai 2020.