COVID-19

COVID-19 : un impact infectieux dans les civilisations mondiales en sursis. Affectées au plus haut degré, les populations surprises découvrent un danger invisible incarné par un virus mortel ! Il fallait s'y attendre depuis que nous exploitons les ressources terrestres en en modifiant les structures, jusqu'à en détruire les fondements naturels habités d'espèces vivantes. Nous en avons la capacité intellectuelle, s'entend, et également physique de sorte à carrément chambouler un système terrestre de la biodiversité vieux de plusieurs millions d'années. C'est de notre part, très prétentieux ! La déforestation est chez nous une habitude ancestrale que nous avons essayé de corriger en replantant des arbres ; mais avides de profits, nous avons du mal à contenir nos propensions à la spoliation systématique de tout ce qui représente une richesse matérielle monnayable selon les offres de demandes en cours dont nous sommes friands. L'habitude ayant été prise au fil de l'évolution industrielle, nous avons effroyablement progressé en recherchant avec avidité de nouvelles ressources susceptibles de satisfaire notre appétence quotidienne. Avarice, penserez-vous ? A tort, c'est le propre de la nature humaine d'avancer en piétinant les autres ! Il faut à tout prix renouveler le potentiel existant qui tend à devenir obsolète ! Et ce n'est point du gaspillage, puisque le recyclage est là pour justifier la productivité générale de la consommation ! Le tri sélectif est mis en place pour attester de la volonté de maîtriser la consommation et donc de la maintenir dans un esprit responsable ! Une réussite cependant, en ce sens que le consumérisme doit impérativement continuer afin de pérenniser l'économie de marché indispensable à la stabilité commerciale ; sinon toute une chaîne de production s'écroule et l'économie également ! De surcroît, des éoliennes sont arrivées pour nous permettre de donner à l'électricité sa pleine énergie afin de consommer en toute quiétude, confortant l'idée toute personnelle, que le vent ne pollue pas ! Merde ! Il fallait y penser, à cette formule bien faite, adéquate aux besoins croissants de ressources énergétiques indispensables à la vie quotidienne du citoyen qui n'aspire qu'à la Lumière...artificielle pour éclairer son ignorance ! Consommer à outrance parce que cette électricité-ci est naturelle ! Autant s'acheter un permis de détruire en toute conscience, lavée des préjugés que les cons ont, en ce qui concerne les nuisances de ces moulins de Don Quichotte ! Ce qu'il fallait comprendre en fait, depuis les premiers mots d’Élisée Reclus, repose essentiellement dans l'usage parcimonieux qu'il faut faire de toute source d'énergie, fussent-elle organique, chimique, artificielle, industrielle au demeurant naturelle. Hélas ! L'abus nous a puni ! Nous ne pouvons pas nous faire confiance, non pas parce que l'homme est mauvais pour lui-même, mais parce que ce n'est pas dans sa nature ! Regardons son histoire au fil des siècles. Consommer moins donc pour éviter une excroissance de la matière transformée qui nous est, aujourd'hui, préjudiciable avec l'exemple fulgurant du Coronavirus. Et moi-même en mourrai-je peut-être, en ces jours néfastes où le présent nous convoque devant une espèce de tribunal de l'univers, nous accusant de tentation ! Coupables ?! Nous le sommes. Il serait vain de plaider en notre faveur, excipant une quelconque responsabilité d'autrui qui aurait agi sans notre consentement. Mourir n'est rien qu'un départ, sans retour -ne vous leurrez pas- Laissant la place à d'autres qui se serviront peut-être de tous nos mauvais comportements.
Jean Canal. 31 mars 2020 : 37 639 morts dans le monde !