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Pour les êtres encore épris de Liberté

Publié le par Jcpress

Pour les êtres encore épris de Liberté

La caractéristique qui définirait l'identité de tout un peuple, si tant est que l'on veuille en savoir plus sur celui-ci, serait son histoire ! Cette forme d'interprétation prévaut pour une société évoluant en un milieu concentré représenté sous les formes d'un microcosme : un modèle idoine en sorte qui traduit avec pertinence l'individualisme moderne qui a fractionné les sociétés, décomposant les populations en agrégats politisés, confrontés les uns aux autres.

En se situant à l'aval de l'ascendance respective de chaque civilisation, en l'occurrence européenne, il apparaît avec évidence une réalité tangible au cœur des sociétés. Ce qui pourrait être interprété comme un défi, voire une utopie intellectuelle, révèle en fait l'attitude générale de toutes les civilisations contemporaines intrinsèques à l'évolution dite industrielle, à l'heure où cette dernière dénomination à complètement disparu de l'espace Schengen. Évidemment, subsiste ci et là, quelques infrastructures anciennes de la production nouvelle confrontée à la compétitivité mondiale. La mondialisation n'a pas été à la hauteur des promesses que les dirigeants du système économique ont laissé supposer en incitant les politiques à souscrire dans cette transformation purement misanthrope. On doit se demander comment une large majorité issue du peuple a pu se faire tromper par une infime minorité. Au vu des relents émanant des conjonctures internationales, orchestrées par les Princes des états entrés en conflit, se devine sur longue échéance l'échec général, dirions-nous unilatéral, qui mine d'ores et déjà les sociétés policées acculées à la souveraineté démocratique qui gouverne plus les esprits que la technocratie économique ! Le problème pour ne pas le citer dans son fond, étant donné qu'il est intentionnellement amalgamé à des thèses idéologiques bannies de l'éthique sociale des états inscrits dans cette démocratie, le problème réside dans deux facteurs prépondérant dans l'évolution sociale : la démographie et le déclin économique. Ce dernier est en partie la cause du premier qui accentue gravement les relations entre états. On constate, en effet, combien les peuples se dressent aussitôt contre l'envahisseur, fût-il un migrant chassé de son territoire d'origine par des guerres intestines entretenues par ceux qui ont intérêt à ce qu'elles perdurent. Le résultat est donc évident au cœur de l'actualité : le partage des richesses toutes relatives aux biens possédés ne va pas sans certains compromis entre ces nouveaux étrangers considérés comme des gens qui ne sont « pas les bien venus », pour reprendre les propos d'un élus. Tout est là ! La démocratie souveraine en Europe nous interdit de refuser l'asile à autrui lorsque celui-ci répond aux critères exigés par les valeurs républicaines, en l'occurrence ! C'est aussi simple que cela ! La démocratie qui régie toute l'éthique ne nous permet pas de laisser mourir un individu sur le trottoir et de ne pas lui donner asile ! La démocratie nous oblige à développer l'esprit de tolérance quand bien même l'Europe, à raison d'un tiers de sa population, cultive un nationalisme masqué sous des idées politiques ancrées dans les principes fondamentaux des Droits de l'Homme. Nous sommes, enfin, confrontés à notre démagogie de cette hyperbole de la vie en communauté prônée depuis les balbutiements européens : fondement d'un fédéralisme qui se rejette les responsabilités d'ingérence. Pris au piège ! Le nôtre ! Celui que nous avions dressé pour surprendre la proie au service du développement économique et qui nous rappelle un devoir moral auquel nous ne pouvons plus déroger. Le contexte est devenu inextricable dans la mesure où répondre favorablement à tous les laissés pour compte dans un cadre limité à une société est devenu impossible ; que ce soit d'un point de vue financier, humanitaire ou bien social ! Le pouvoir qui n'a jamais appartenu aux peuples, sauf lors de quiproquos arrangés sous les traits sinueux de compromis politico financiers, ce pouvoir ne nous reviendra pas, si ce n'est en un consensus international des êtres encore épris de liberté !

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